
Qui suis-je ?
Bonjour à tou.te.s 💗
Et bienvenue sur ma planète !
Je m’appelle Laurence, j’ai 28 ans, et je suis autrice. Pas encore à plein temps, mais qui sait, peut-être un jour ? À côté, je suis directrice de grands comptes pour une agence marketing spécialisée dans la culture, et actrice dans la troupe “Nom d’une troupe !”. Je joue dans l’importance d’être Claire, une adaptation moderne de l’importance d’être Constant d’Oscar Wilde.
Depuis ma plus tendre enfance, je ce besoin de raconter les histoires qui se jouent dans mon esprit. J’ai d’abord commencé par le dessin : je couchais sur papier les personnages que je créais dans mon esprit, je racontais leurs histoires dans des bandes dessinées jamais achevées. Face à la tâche herculéenne que représente l’écriture, la conception et la création de planches de bande dessinées, et devant me concentrer sur mes performances scolaires, j’ai vite troqué mon crayon à papier pour la plume.
À cette époque, je dévorais tous les livres qui me passaient sous la main, et parfois, frustrée de ne pas lire l’histoire dont j’avais envie, je me décidais à l’écrire. L’écriture représentait la matérialisation de mes pensées, des histoires qui dansaient derrière mes paupières avant de me coucher. J’entamais des scénarios, développais des personnages, écrivais des premiers chapitres, mais jamais, je ne terminais quoique ce soit. À l’origine, Le parfum des embruns avait vocation d’être un roman-tiroir, c’est un dire un roman qui prendrait la poussière parmi un tas de babioles oubliées, mais surtout, il avait pour but d’être achevé.

Mes romans ont tous une dimension historique. Je suis passionnée d’histoire, et les livres ou films qui me font le plus vibrer sont ceux qui mêlent la petite et la grande Histoire. J’aime l’idée d’intégrer des personnages historiques à ma trame narrative. Rechercher des éléments qui donneront une âme à leur personnalité romanesque, lire des témoignages, des biographies, des écrits de leur main… En leur prêtant une voix dans mes romans, je cherche à raviver l’homme ou la femme qui a existé derrière la figure historique.
Et puis il y a mes personnages, que j’essaye d’intégrer au mieux à la réalité de l’époque, tout en leur donnant une singularité moderne. Des femmes fortes, puissantes, et indépendantes au coeur d’une période où peu d’entre elles parvenaient à mener leur vie telle qu’elles l’entendaient. Des esprits ouverts, progressistes, “en avance sur leur temps”.
Je ne veux pas écrire des romans qui auraient pu être rédigés par des contemporain.e.s, il en existe plein si on se donne la peine de les chercher. Au travers de mon travail d’historienne, je lis des journaux d’époque, des essais, des livres d’histoire et je recompose, pièce par pièce, cette société d’avant, et y plonge ces personnages modernes et pourtant très ancrés dans leur siècle, conscient de ses enjeux, ses dangers, ses pouvoirs en place.
Je vous invite à découvrir leurs destins. Dans Le parfum des embruns : celui d’Éléonore, couturière, propriétaire de sa maison de couture au coeur du Biarritz de la Belle époque. Celui de Grigori, aristocrate russe, enfermé dans les carcans archaïque d’un système qu’il ne comprend pas, lui qui rêve de devenir pilote, libre comme l’air. Celui de Joséphine, journaliste, féministe et activiste portée par son désir de changer le monde à défaut d’avoir pu changer sa famille.
Dans Danser face à l’océan : Celui de Julie, pilote d’hélicoptère dans les forces spéciales, traumatisée par ce qu’elle a vécu en Afghanistan, qui se demande si face à tant d’horreurs la vie en vaut la peine. Celui de Colette, dont les rêves de devenir danseuse étoile se confrontent à la réalité de l’occupation allemande à Biarritz. Celui d’Adrian, soldat Autrichien, enrôlé malgré lui dans la Wehrmacht, qui se retrouve à détruire alors qu’il souhaitait construire en devenant un grand architecte.